Painting a Village
I entered a contest in my village the other day. No, I have to be honest with you: I only started to enter a drawing and painting contest. I must tell you that my village, Thourie, is charming. When I say that it’s my village, it’s also that of my parents, - log in to the ‘Free for All’ course – my grandparents and my great-grandparents - log in to the ‘Vocabulary Lists’ course.
The contest was as follows: we had to choose place, in the village or around, in the countryside, and draw or paint it between 9:00 and 4:00 p.m. Anyone who wanted to paint, enthusiast or professional, grown-up or little one, was welcome.
I am not a painter at all. I’m no amateur nor am I a professional. When they asked me what category I wished to enter as, I invented a new one: I entered as a “dauber”. As only the French know how to do, registration was formal. I was asked to fill out a form with all my info, then my medium was numbered and stamped: it was a piece of cloth I’d found lying around in the house. I was the only one painting on a piece of cloth, all the other candidates in the competition had pretty canvases or painter paper. They also had brushes and “real” paint. As for me, I had recovered the old gouache tubes that my children had forgotten in the attic many years ago.
After I being numbered and stamped, I went to my spot in front of the small church. I like it because it does not really have a steeple like its neighboring churches; it just has a roof, a little twisted with age. It is said that the villagers did not have enough money to finish the building and build a real steeple.
There were already several painters in the square. Each one, very talented, had their model. Faces were focused, skillful hands sketched an avenue or a house corner. I felt somewhat like I was playing with the big boys, but hey, I was there to have fun.
I took out my easel and my paint, my brushes, my jar of water and my palette. And then …, panic: “What are you doing here, Anne? ”
I still took the bull by the horns and did the daubing you see above. So, even if I show it to you today, rest assured I did not enter it in the contest. Anyway, I had fun in Thourie. And, I might continue to draw or paint. Who knows ?
See, I take risks, I have fun. And it’s a bit the same with languages. Be prepared to have fun, to try new things, to take risks a little, even if it does not feel quite comfortable. Learning new things is always good.
Try it too, dare something new
*****
Peindre un village
J’ai participé à un petit concours dans mon village, l’autre jour. Non, je dois être honnête avec vous : j’ai seulement commencé à participer à un concours de dessin et peinture. Il faut que je vous dise que mon village, Thourie, est charmant. Quand je dis que c’est mon village, c’est aussi celui de mes parents, – inscrivez-vous au cours « Free for All » – de mes grands-parents et de mes arrière-grands-parents – inscrivez-vous au cours « Vocabulary Lists ».
Le concours se présentait de la façon suivante : il s’agissait de choisir un endroit du village, au bourg ou dans la campagne, et de le dessiner ou le peindre entre 9H00 et 16H00. Quiconque voulait peindre, amateurs ou professionnels, grands ou petits, était le bienvenu.
Je ne suis pas peintre pour un sou. Je ne fais partie ni des amatrices, ni des professionnelles. Quand on m’a demandé ma catégorie, j’en ai inventé une nouvelle : je me suis présentée en « gribouilleuse ». À la mode française, c’était bien officiel, pour les inscriptions. On m’a demandé de remplir un formulaire avec toutes mes infos, puis on a numéroté et tamponner mon support : c’était un bout de drap que j’avais trouvé à trainer dans la maison. J’étais la seule à peindre sur un bout de tissu, tous les autres candidats au concours avaient une jolie toile tendue ou du papier de peintre. Ils avaient aussi des pinceaux et de la « vraie » peinture. Quant à moi, j’avais récupéré les vieux tubes de gouache que mes enfants avaient oublié dans le grenier il y a bien des années.
Après avoir obtenu mon numéro et mon tampon, je suis allée me poster devant la petite église du village. Je l’aime bien car elle n’a pas vraiment de clocher comme ses voisines ; juste un toit un peu tordu par les années. On dit que les villageois n’avaient pas eu assez d’argent pour finir le bâtiment et y mettre un vrai clocher.
Il y avait déjà plusieurs peintres sur la place. Chacun, plein de talent, avait son sujet. Les visages étaient concentrés, les mains agiles esquissaient qui une allée, qui un coin de maison. Je me suis sentie quelque peu dans la cour des grands, mais bon, j’étais là pour m’amuser.
J’ai sorti mon chevalet, mes tubes de peinture, mes pinceaux, mon bocal d’eau et ma palette. Et là …, panique : « Mais qu’est-ce que tu fais là, Anne ? »
J’ai quand même pris le taureau par les cornes et j’ai fait le gribouillis que vous voyez en haut. Alors, même si je vous le dévoile à vous, je vous rassure : je ne l’ai pas mis en compétition. En tous cas, je me suis bien amusée à Thourie. Je continuerai peut-être à dessiner ou peindre. Qui sait ?
Voyez, je prends des risques, je m’amuse. Et c’est un peu la même chose avec les langues. Il faut être prêt à s’amuser, à essayer des choses nouvelles, à s’exposer un peu, même si on ne se sent pas tout à fait à la hauteur. Apprendre des choses nouvelles, c’est toujours bon.
Faites comme moi, osez quelque chose de nouveau
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Comments
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Pamela Sacks says
J’aime votre peinture de l’?glise, Anne. Et je pense que vous avez fait le dessin de la petite Korrigane bretonne. Vous ?tes une artiste talentueuse, bien s?r. Apprendre le fran?ais, c’est mon risque. Vous avez raison. C’est tr?s satisfaisant. Et tr?s amusant, de plus.