Parler de la Pluie et du Beau Temps
Chit-chatting
Spring is here. I know that, because the calendar says that March 20, 2016 is the first day of spring in the northern hemisphere. I moved some time ago and, when I’m not in France, I live in Vermont.
So, let me tell you straight up “It is NOT spring where I am. Well, it was spring. Just yesterday, it was 60 degrees.
However, this morning when I woke up, the curtain of the room, slightly ajar, let in a small trickle of sparkling light, promising me the spring sunshine which I claim to be entitled to. Yes my dear, I endured a hostile cold which I’m not used to all winter. Seeing the line of light, I said to myself “Great, I can go for a walk before sitting in front of the computer.” I must explain that I spend many hours in front of my computer screen every day. I’m not complaining, mind you, I love my job. But still, a little bit of exercise every day doesn’t hurt.
So, I woke up at dawn, as usual, and went to the window. But, guess what: on opening the curtains, I was blinded by the whiteness from the bay window, but it was not the sun that blinded me, it was a thick white coat of snow that covered the whole garden. This is a mad country, Vermont is! Don’t make me say what I did not say: I am very happy, as a Vermonter. Still, they could take care of their weather. This small northern state, one that surprises us by the resonance of its Senator, people here call him ‘Bernie’, has an amazingly beautiful landscape; ironically, its climate is incredibly inhospitable. That may be its way of controlling borders. It probably said to itself, “If it’s 20 degrees in April, people will naturally be reluctant to move there.” The state may conspire to ensure that the “flat-landers” won’t stay.
In short, I thought ‘when life sends you lemons, make lemonade’. I decided to go underground. I put a whole bunch of rags on to protect myself from the cold. I spare you the details of the list of warm clothes that a Breton girl should wear to protect herself from the icecap; it would take up the whole page. When I eventually looked like the Michelin man, I went outside like a cold warrior; and walking my little walk, somehow, I thought: “I can’t wait to be in my beautiful Breton country, where spring never forgets its promises of brightening the roadsides with primroses. ”
This goofy article is very light. I know the world is not doing that well and I wanted to give you a bit of cheerfulness along with this quiz on false cognates, for you my blog readers.
If you are also a registered member, you can learn more about false-cognates here.
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Parler de la Pluie et du Beau Temps
Le printemps est là. Je le sais, car le calendrier l’a dit : le 20 mars 2016, c’est le premier jour du printemps dans l’hémisphère nord. J’ai déménagé il y a quelque temps et je vis maintenant dans le Vermont, lorsque je ne suis pas en France.
Et alors, permettez-moi de vous le dire sans façon « C’est pas le printemps, là où je suis. » Enfin « c’était » le printemps. Hier encore, il faisait 16 degrés.
Toutefois, ce matin, quand je me suis réveillée, le rideau de la chambre, très légèrement entrebâillé, laissait passer un petit filet d’une lumière étincelante, me promettant le soleil printanier auquel je prétends avoir droit. C’est vrai quoi, j’ai enduré un froid hostile auquel je ne suis pas habituée tout l’hiver. En voyant le trait de lumière, je me suis dit : « Chouette, je vais pouvoir aller faire une marche avant l’ordi. » Il faut vous expliquer que je passe un grand nombre d’heures devant l’écran de mon ordi tous les jours. Je ne me plains pas, j’adore mon boulot. Mais tout de même, un peu de sport quotidien ne fait pas de mal.
Je me suis donc levée aux aurores, comme d’hab, et me suis dirigée vers la fenêtre. Mais, quelle n’a pas été ma surprise, lorsqu’en ouvrant les rideaux, j’ai été aveuglée par la blancheur émanant de la baie vitrée : mais ce n’était pas le soleil qui m’éblouissait, c’était un épais manteau blanc qui recouvrait tout le jardin. C’est un pays de ouf, ce Vermont ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je suis très heureuse, en tant que Vermontaise. Mais quand même, ils auraient pu s’occuper du temps. Ce petit état du nord-est du pays, celui qui nous étonne par la résonance de son sénateur, Bernie pour les intimes, est vraiment très beau par son paysage ; et paradoxalement, incroyablement inhospitalier par son climat. C’est peut-être sa façon de contrôler les frontières. Il s’est sans doute dit : « S’il fait moins 6 en avril, les gens vont tout naturellement hésiter à venir s’y installer. » L’état conspire peut-être pour faire en sorte que les « plats-pays » n’y restent pas.
Bref, contre mauvaise fortune bon cœur, j’ai décidé de faire de la résistance. J’ai enfilé un tas d’oripeaux pour me protéger du froid. Je vous passe les détails de la liste des vêtements chauds qu’une Bretonne doit mettre pour se protéger de la banquise ; ça prendrait toute la page. Quand enfin j’ai ressemblé au bonhomme Michelin, je suis sortie, telle une guerrière du froid ; et en faisant ma petite marche, vaille que vaille, je me disais : « J’ai quand même hâte à être dans mon beau pays de Bretagne, là où le printemps n’oublie jamais ses promesses de jaunir les talus de primevères. »
Ce petit article loufoque traite d’un sujet léger. Je sais que le monde ne va pas très bien, et je voulais vous offrir, à vous mes lecteurs, un peu de légèreté avec une cette petite interro sur les faux-amis.
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