L’avantage d’être bilingue
A little while ago, I read this article, “The Bilingual Advantage” by Claudia Dreifus in the New York Times. I thought it might be interesting to tell you about it today. So I edited and translated it here for you. It’s about the effects of bilingualism, the way how people who speak 2 languages manage issues and about Alzheimer’s disease.
The Bilingual Advantage by Claudia Dreifus
A cognitive neuroscientist, Ellen Bialystok has spent almost 40 years learning about how bilingualism sharpens the mind. Her good news: Among other benefits, the regular use of two languages appears to delay the onset of Alzheimer’s disease symptoms.
“As we did our research, you could see there was a big difference in the way monolingual and bilingual children processed language.
We asked all the children if a certain illogical sentence was grammatically correct: ‘Apples grow on noses.’ The monolingual children couldn’t answer. They’d say, “That’s silly.” and they’d stall. But the bilingual children would say, in their own words, “It’s silly, but it’s grammatically correct.” The bilinguals, we found, manifested a cognitive system with the ability to attend to important information and ignore the less important.
If you have two languages and you use them regularly, the way the brain’s networks work is that every time you speak, both languages pop up and the executive control system has to sort through everything and attend to what’s relevant in the moment. Therefore the bilinguals use that system more, and it’s that regular use that makes that system more efficient.
We did two kinds of studies. In the first, published in 2004, we found that normally aging bilinguals had better cognitive functioning than normally aging monolinguals.
In our next studies, we looked at the medical records of 400 Alzheimer’s patients. On average, the bilinguals showed Alzheimer’s symptoms five or six years later than those who spoke only one language. They could cope with the disease for longer.
Bilingual people are faster at solving problems. Their whole brain appears to rewire because of bilingualism. Bilingualism is good for you. It makes brains stronger. It is brain exercise.
Come and strengthen your brain power. You’ll definitely exercise your brains when you come to the immersion week with Anne 🙂
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Il y a un petit bout de temps, j’ai lu cet article intitulé « L’avantage d’être bilingue » de Claudia Dreifus dans le New York Times. J’ai pensé qu’il serait intéressant de vous en faire part aujourd’hui. Je l’ai donc retouché et traduit ici pour vous. Il y s’agit des effets du bilinguisme, de la façon dont les gens qui parlent 2 langues gèrent les choses et de la maladie d’Alzheimer.
Extraits retouchés de « L’avantage d’être bilingue », de Claudia Dreifus
Une chercheuse en neurosciences cognitives, Ellen Bialystok a passé près de 40 ans à étudier la façon dont le bilinguisme aiguise l’esprit. La bonne nouvelle : entre autres avantages, la pratique régulière de deux langues semble retarder l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer.
« Quand nous faisions nos recherches, on a pu constater qu’il y avait une grande différence dans la façon dont les enfants monolingues et bilingues traitaient les langues. »
Nous avons demandé à tous les enfants si une certaine phrase illogique était tout de même grammaticalement correcte : « Les pommes poussent sur le nez. » Les enfants monolingues ne pouvaient pas répondre. Ils disaient : « C’est une phrase idiote. » et ils calaient. Mais les enfants bilingues disaient, mot pour mot, « C’est une phrase idiote, mais la grammaire est bonne. » Nous avons remarqué que les bilingues affichaient un système cognitif qui allait aux informations importantes et qui ignorait les moins importantes.
Si vous maîtrisez deux langues et que vous les pratiquez régulièrement, la façon dont les zones du cerveau fonctionnent est que chaque fois que vous parlez, les deux langues surgissent et le système de contrôle dirigeant doit tout trier et choisir ce qui est pertinent à ce moment-là. Par conséquent, les bilingues se servent plus de ce mode de fonctionnement, et c’est cette pratique régulière des 2 langues qui rend le système plus efficace.
Nous avons fait deux types d’études. Dans la première, publiée en 2004, nous avons constaté qu’une personne âgée moyenne bilingue avait un meilleur fonctionnement cognitif qu’une personne âgée moyenne monolingue.
Dans nos études suivantes, nous avons examiné les dossiers médicaux de 400 patients de la maladie d’Alzheimer. En moyenne, les bilingues ont montré des symptômes d’Alzheimer cinq ou six ans plus tard que ceux qui parlaient une seule langue. Ils pouvaient aussi faire face à la maladie pendant plus longtemps.
Les gens qui parlent 2 langues sont plus rapides à résoudre les problèmes. Tout leur cerveau semble se recâbler grâce à ce bilinguisme.
Le bilinguisme est bon pour vous. Il rend le cerveau plus fort. C’est la gym du cerveau.
Venez donc renforcer vos neurones, faites faire de la gym à votre cerveau. Venez passer la semaine avec Anne du 22 au 29 mai 🙂
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Pam Sacks says
Bonjour Anne,
C’est int?ressant ce blog. ?a me rappelle un autre article que j’ai lu sur ce sujet. Il ?tait ?crit par un homme qui avait la cinquantaine. Cet homme avait un probl?me de m?moire et pour l’am?liorer, il avait d?cid? d’apprendre le fran?ais. ?a n’a pas bien march? et il a arr?t? de faire l’effort. (Il n’a sans doute pas suivi des cours avec vous !) Mais il a ?crit qu’apr?s l’effort, il pouvait se souvenir beaucoup mieux de ce qu’il avait appris. Il a conseill? ? tout le monde d’essayer d’apprendre une deuxi?me langue.
Anne says
Super ! Merci Pam. Oui, apprendre une deuxi?me langue, c’est vraiment bien, pour bien des raisons.