Dans les boites - Le Blogue
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I’m spending my time in cartons these days.
For those of you who are unaware of it, I grew up in Brittany, which is in western France. When I return to my native roots, I stay in the village of Thourie at my grandparents’ 18th century farm. On the American side, where I try to spend half of each year, my husband, Peter, and I have recently chosen to settle in Vermont.
During the past year, we visited what seemed like thousands of houses but could not find our dream home. We were looking for a bright and not too big house with a small garden in the city center of Burlington.
In the spring, I had to go back to France for my immersion programs. Two weeks later, at the onset of summer, Peter reached me in Brittany to tell me that we had finally found the home we were looking for. He had come across a large house in the suburbs, softly dark inside, with an enormous garden. And… he had a big smile on his face. I hadn’t seen him smile like that for a long time.
Needless to say, the house was the opposite of what I thought we wanted, but I had to give in. It was that smile. 🙂
And the rest of the story that makes me smile too. The day after we closed on the house, there was a torrential rainstorm. The house had no gutters, so the basement flooded. It cost us an arm and a leg – 10,000 Euros to be exact – and 15 days of excavation accompanied by a deafening racket as drills cut into the adjacent road – the whole road – to repair the problem.
We are now nearly finished with the reconstruction. The dozens of cartons we hadn’t opened for 2 years are releasing their contents. It’s amazing what people accumulate during a lifetime! 20-year-old bank statements, clothes that are at least 2 sizes too small and Mother’s Day noodle necklaces made by the children with so much love.
I wonder every day why I moved so much stuff from one continent to another and from one coast to the other.
And you, do you also have horror stories – as we approach Halloween season – about buying a house? Do you hoard or do you get rid of things when they are no longer useful?
Send me a comment below.
*****
Je suis dans les boites toute la journée en ce moment.
Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas, quand je suis en France, j’habite en Bretagne, dans le village de Thourie, dans la ferme du 18ième de mes grands-parents. Mais là, du côté américain, je viens de déménager. Après 2 ans d’errance, Peter, mon mari et moi avons choisi de nous installer dans le Vermont.
Après avoir visité 36 000 maisons – il me semble – sans trouver la maison du bonheur, j’ai dû repartir en France, pour mes séjours d’immersion. Quinze jours plus tard, au début de l’été, nous avions trouvé – du moins je le croyais – la maison de nos rêves.
Nos critères de recherche étaient : le centre-ville, un petit jardin, une maison lumineuse et pas trop grande. Peter m’a appelé un jour de juin avec un grand sourire. Je ne l’avais pas vu sourire comme ça depuis longtemps et j’ai craqué. J’ai donné mon accord pour notre nouveau foyer : une grande maison en banlieue, d’une douce obscurité, avec un énorme jardin.
Inutile de préciser, c’était le contraire de ce que je croyais qu’on voulait. Ah, ce sourire :-)
C’est surtout la suite qui me fait sourire. Le lendemain de la signature, une pluie diluvienne est tombée, et la maison n’ayant pas de gouttières, une inondation au sous-sol nous a coûté la peau des fesses – 10 000 euros – et 15 jours de bruits de pelleteuse et de scie de sol pour couper tout le goudron de la route adjacente.
Nous avons maintenant presque fini les travaux et toutes les boites que nous n’avions pas ouvertes depuis 2 ans libèrent leur contenu. Comme on accumule lors d’une vie ! Des relevés bancaires d’il y a 20 ans, des vêtements plus petits de 2 tailles au moins et les colliers de nouilles de la fête des mères faits par les enfants avec tant d’amour.
Je me demande quand même tous les jours « pourquoi j’ai déménagé tant de bazar » d’un continent à l’autre et d’une côte à l’autre.
Et vous, avez-vous des histoires d’horreur – en ce moment d’Halloween – à propos de l’achat de votre maison ? Et est-ce vous accumulez ou est-ce que vous vous débarrasser des choses quand elles ne vous servent plus ?
Envoyez-moi votre commentaire ci-dessous.
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Comments
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nathan says
Voici le texte que Pam a ?crit sur ce sujet:
“Se d?barrasser des livres
Le 30 octobre 2017
Vous avez pos? une question ? la fin d?un blogue sur le sujet si on a un probl?me de d?barrasser des choses vieilles ou inutiles.
En g?n?ral, je me d?barrasse des effets personnels assez facilement. J?ai une r?gle?: si je ne me suis pas servi de quelque chose depuis un an, je la jette ou je la donne.
Mais j?ai un probl?me avec une cat?gorie?: mes livres. Avant de s?parer mes livres pour pouvoir d?cider de ceux ? garder, je crois toujours que la t?che sera facile.
Apr?s avoir r?vis? tous mes livres, je veux en garder ? tout?! Donc j?ai de plus en plus de livres. Ils restent sur les ?tag?res, sur les tables, dans les boites et m?me sur les planchers. Ils arrivent presque au plafond.
J?exag?re un peu ? mais pas trop. C?est ridicule?!”